
La Journée mondiale de l’alimentation (JMA), célébrée chaque année le 16 octobre, met en lumière les enjeux liés à la sécurité alimentaire et à la lutte contre la faim dans le monde. Dans un pays en développement, cette journée revêt une importance particulière en raison des défis uniques auxquels ces nations sont confrontées.
« Le droit aux aliments au service d’une vie et d’un avenir meilleur. » C’est le thème retenu pour la 44e édition de cette Journée flamboyante que le monde avait célébré le 16 octobre dernier.
En Centrafrique, mieux vaut tard que pas du tout, la JMA a été commémorée en différé le 14 décembre 2024, à Kaga Bandoro chef-lieu de la Nana Gribizi.
Les cérémonies commémoratives se sont déroulées en présence de plusieurs autorités du pays, en commençant par le président de la République, le premier ministre assistés de ses collègues ministres, le président de l’Assemblée nationale, les hauts représentants des différentes organisations, les leaders des groupements et des associations, les autorités locales et ainsi que la forte mobilisation de la population.
Pour la représentante de l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Ouoba, Ms Labia Irène Ivette, le thème retenu pour cette 44e édition de la JMA consiste à la question de droit à l’alimentation qui est en effet, un droit fondamental inscrit dans la législation internationale.
En outre, elle a également précisé que selon les résultats des récentes analyses de la situation de sécurité alimentaire en RCA, plus de 2 millions de personnes(Centrafricains) se trouvent déjà dans l’insécurité alimentaire aiguë.
Dans ses mots de circonstance, le président de la République, Faustin Archange Touadéra a déclaré que la JMA est une journée fascinante qui offre des opportunités à chaque pays de faire un état des lieux de la situation alimentaire en vue d’identifier les défis et apporter une solution car, l’alimentation un droit inaliénable: »cette occasion est donnée à toutes les catégories socio- professionnelles de chaque pays de faire un état des lieux de la situation alimentaire en vue d’identifier des défis à relever et jeter les bases d’une nouvelle orientation stratégique, une tache incombée à tous car l’alimentation est un droit inaliénable. »
Autre événement captivant de cette journée est l’exposition spectaculaire des produits agro-pastoraux. Sabine Kossi, une femme agricultrice du groupement Kanga bé à Bouka montre les divers produits alimentaires quelle a apporté de Bouca : » j’ai apporté ici, les feuilles d’haricot, miel pur, le sésame, la courge, l’igname, la boisson traditionnelle communément appelée Ngouli, je profite de cette occasion pour exhorter la population centrafricaine à consommer nos produits locaux afin de préserver notre santé. »
Notons que durant la célébration de cette JMA, certains operateurs économiques qui investissent dans le domaine de l’agriculture en RCA ont été décorés.
Rappelons que la Journée mondiale de l’alimentation (JMA) est instaurée en novembre 1979, par les pays membres de la FAO lors de la Conférence de ladite organisation réunie en sa vingtième session. Depuis, cet événement est commémoré chaque année dans plus de 150 pays.
Nadège Vensceslas Ogo/Vérificateurs Communautaires