
Le siège de l’école nationale de la police a servi de cadre à la cérémonie de remises des parchemins à 48 officiers, le mercredi 9 avril, coprésidée par l’ambassadeur de la République française et le directeur général de la police nationale, en présence des partenaires de cette institution. Ils sont au total 32 hommes et 16 femmes, à avoir été outillés en éthique et déontologie lors de cette session de formation initiée par l’ambassade de France à Bangui, en collaboration avec les partenaires techniques et financiers de la RCA, dans le cadre de la collaboration entre Bangui et Paris. Pour Bruno Daniel Jean-Michel FOUCHER, ambassadeur de France en Centrafrique, il s’agit d’un appui qui vise le renforcement de l’appareil juridique : « Nous faisons des actions de formation beaucoup plus vastes que celle de la police, puisque nous travaillons sur l’intégralité de la chaine judicaire qui comprend : les juges, les avocats, les associations des victimes. Et naturellement, la police dans ce cadre est un échelon tout à fait essentiel dans le but de rapprocher et de crédibiliser la police auprès des populations. Et nous avons dans ce but certifié 48 officiers des grades de lieutenant au grade de colonel. Ils ont été formés par l’ambassade de France, l’EUAM, la MINUSCA et l’UNPOL aux règles de procédure. Tout ça, dans le but de faire en sorte que la population se sente à l’aise avec sa police. » Quant au directeur général de la police nationale, le Général Bienvenu ZOKOUE, il présente l’intérêt de cette initiative en ces termes : « Cette formation tire sa source de toutes les réformes que nous avons engagées au sein de notre police, qui est entrain de monter en puissance, notamment dans le cadre du renforcement de capacité de nos futurs cadres. Ceci, conformément à la mise en œuvre de la politique en matière des reformes de sécurité. Et donc, il s’avère nécessaire pour nous, de pouvoir organiser régulièrement des formations en continue des cadres de la police. » Les récipiendaires ont par ailleurs exprimé leur satisfaction à la fin de cette formation. Ils se sont formellement engagés à appliquer avec dévouement les compétences acquises pour assurer le bien-être de leurs concitoyens. Parmi ces 48 stagiaires, 10 viennent des villes de provinces à savoir : Yaloké, Boali, Grimari, Sibut, Mongoumba et Bossembélé. Il y’a également 16 femmes, signe de la volonté des autorités à respecter les principes de l’inclusivité et de la parité dans les rangs des forces de défense et de sécurité.Cette formation reflète les relations et le soutien externe de la France à la police centrafricaine, dans le cadre de la restructuration et du professionnalisme des forces de sécurité.
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