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Le 28 mai 2025, le monde a célébré la journée de l’hygiène menstruelle, une journée instaurée par l’ONG allemande « WASH United »  dans l’objectif de briser les tabous sur le sujet du cycle menstruel  et sensibiliser  les femmes et adolescents à une bonne hygiène menstruelle.

La question d’hygiène menstruelle demeure une priorité  chez les  femmes et filles en raison d’une  autonomie corporelle afin d’éviter d’éventuelles infections pendant la  période du cycle menstruelle  et de bannir les tabous autour de ce sujet dans la société.

«  L’hygiène de menstrues veut parler de gestion de cycle menstruel,  parce que, si on ne gère pas bien ces menstrues cela  pose problème.  La gestion de l’hygiène menstruelle a besoin de certains  matériels pour la prise en charge des règles,  comme la garniture, de l’eau propre, du savon, d’un local d’intimité bien propre pour pouvoir se changer et d’un endroit pour déposer les objets souillés. Le manque d’hygiène menstruelle peut laisser passer n’importe quelle sorte de bactéries qui peut   provoquer   des infections urinaires, pelviennes au niveau de l’utérus, les trompes ainsi que la vessie.», a déclaréRégina Patricia PEPA, présidente de l’Association des Sages-Femmes et Infirmiers Accoucheurs de Centrafrique (ASFIACA).  

Par ailleurs,  elle a souligné que  le problème se situe beaucoup plus chez les jeunes  filles par manque d’orientation et de responsabilité  des parents : « En République centrafricaine,  la majorité des jeunes filles ne savent pas comment gérer leurs menstrues et c’est important de les accompagner. Les parents doivent leur enseigner comment gérer leurs menstrues et leur fournir des moyens nécessaires à utiliser durant leurs périodes. Même dans les écoles, il faut aussi réunir les conditions pour que, s’il arrive qu’une fille ait ses règles en plein cours, elle peut aller se changer dans un endroit bien propre et revenir continuer ses cours. »    

  Le cycle menstruel fait partie des manifestations biologiques chez la femme pourtant dans certaines sociétés,  cette question continue d’être  considérée  comme tabou, ce qui  a des  impacts sur certaines   filles et femmes, car dans certaines ethnies, quand une  femme a  ses  règles, elles n’est  pas autorisées à cuisiner  ni de  rester ensemble avec les hommes, alors que c’est une question de santé  publique. 

Vérificateur communautaire       

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