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Ces derniers jours, on peut voir sur les réseaux sociaux les images d’une femme qui porte sur la tête, une cuvette contenant des restes humains. Selon les rumeurs, il s’agirait d’une centrafricaine qui ferait des trafics d’êtres humains, avant de les tuer et utiliser leur chair pour en faire de la soupe dans son restaurant.

Malheureusement, ces rumeurs n’ont pas fourni avec exactitude la localisation de cette dame. Alors que certains parlent d’une habitante du quartier Galabadja dans le 8e arrondissement, d’autres citent la ville de Damara ou encore le quartier km5, dans le troisième arrondissement de Bangui.

C’est ainsi que la rédaction des vérificateurs communautaires s’est penchée sur le sujet pour éclairer la lanterne du public.

Vérifications faites à l’aide de Google Search Image, il s’avère que ces images remontent à 2020 et qu’il ne s’agit en rien d’un évènement qui s’est produit récemment en Centrafrique. En réalité, il s’agit de Mary Imewe, une citoyenne nigériane, atteinte d’instabilité mentale qui a assassiné et décapité sa mère Eka Ime, à Akwa Ibom. Elle l’aurait assassinée parce qu’une prophétesse lui a fait croire que sa mère serait à l’origine de ses problèmes psychiatriques.

Les images ont été prises lors de son arrestation par l’Unité antisecte (ACU) de la police à Ikot Ekpene, dans l’Etat d’Akwa Ibom. Et, elles ont été publiées en novembre 2020 par des médias comme : THE STREET JOURNAL, IMT Tv ou encore Jungle Journalist qui ont couvert et documenté l’évènement.

Il est donc important, en de pareilles circonstances, de toujours vérifier l’authenticité des informations qui proviennent des réseaux sociaux, avant de les relayer, afin de préserver la quiétude dans la société.

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