
Chaque année, le 19 août, le monde célèbre la Journée internationale de l’aide humanitaire, en mémoire des 22 humanitaires assassinés lors de l’attentat contre le siège de l’ONU à Bagdad en 2003. Cette année, les célébrations s’articulent autour du thème : « Agir pour l’Humanité ».
Cette journée est l’occasion d’honorer ceux et celles qui interviennent dans les crises pour aider les personnes en difficulté et dont les vies sont en danger. En République Centrafricaine, l’OCHA (Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires) organise cette journée à travers deux grandes activités : une conférence-débat le 19 août dans sa salle de conférence, et un concours d’éloquence à l’Université de Bangui, sur le thème « Action Humanitaire et Géopolitique ». Cette compétition met en lice six étudiants en journalisme de l’Université de Bangui et de l’Institut Universitaire ISM AFRICA.
Face à la réduction des financements dont souffrent les acteurs humanitaires, Maxime NAMA CIRHIBUKA, Responsable de la Section de l’information publique, souligne l’importance d’une révision des priorités pour répondre aux besoins des populations vulnérables : « Ici, au sein de la communauté humanitaire en Centrafrique, nous avons pris différentes initiatives. Chaque début d’année, nous publions les plans de réponse humanitaire. »
En République Centrafricaine, sur 1,8 million de personnes ciblées, seulement 21 % ont reçu une assistance, soit environ 365 000 bénéficiaires, dont 203 000 femmes et 161 000 hommes. Selon l’OCHA, cette fragilité de l’aide humanitaire est due à une baisse du niveau de financement (16 % contre 27 %) prévue pour 2024. Parallèlement, le nombre de partenaires opérationnels est passé de 141 à 96.
La célébration de cette journée nous rappelle l’importance de la solidarité internationale et la nécessité d’un engagement renouvelé envers ceux qui œuvrent sur le terrain pour apporter assistance et soutien aux plus vulnérables.