
Kaga-Bandoro, chef-lieu de la Nana-Gribizi, parvient considérablement à un retour de la paix et au vivre ensemble, en vue d’une solution durable pour le développement socioéconomique du pays.
Selon les réalités, la ville de Kaga Bandoro est une localité qui ravitaille la capitale centrafricaine en produits agricoles. Après quelques années de crise qui ont paralysé les activités rentables de cette région, elle retrouve enfin la paix et la cohésion sociale à travers une stabilité sécuritaire. Cela a été confirmé par l’organisation d’événements marquants du pays cette année, qui ont eu lieu dans cette localité avec la participation du chef de l’État, professeur Faustin Archange Touadéra, ainsi que des membres du gouvernement. Ces événements comprenaient la célébration en différé de la Journée mondiale de la femme rurale et celle de la Journée mondiale de l’alimentation.
Ces deux célébrations ont connu une forte participation de la communauté en termes de solidarité, de paix et de vivre ensemble. À cet égard, le maire de la Nana-Gribizi, Alvin Moussa Zavido, a mobilisé la population pour dire oui à l’unité, oui à la cohésion sociale, oui à la paix et à la sécurité retrouvée, afin de barrer la route aux ennemis de la paix qui tentent de replonger Kaga Bandoro dans la crise.
Dans le même sillage, le ministre résident Hyppolite Ngaté a demandé aux autorités locales et à la population de Kaga-Bandoro de prendre leur destin en main et d’œuvrer pour le développement du pays.
Le président de la République, professeur Faustin Archange Touadéra, dans son discours lors des célébrations couplées de la Journée mondiale de l’alimentation et de celle de la Journée mondiale de la femme rurale à Kaga-Bandoro cette année, a salué les efforts déployés par les autorités locales, religieuses, la MINUSCA et les forces alliées ainsi que toutes les autres couches sociales pour leurs contributions quotidiennes au retour de la paix et à la cohésion sociale dans la Nana Gribizi, qui a tant souffert des cruautés des crises militaro-politiques.
Il est à noter que le choix de ces deux grandes festivités « celle de la Journée mondiale de l’alimentation et celle de la Journée mondiale de la femme rurale » témoigne du retour considérable de la paix et de la stabilité sécuritaire dans cette ville martyr autrefois victime des exactions durant les crises militaro-politiques qu’a traversées le pays. Cela souligne également l’importance d’affronter les défis favorables à cette région.
Nadège Venceslas Ogo / Vérificateurs Communautaires