
Le mardi 7 janvier, un important atelier de vulgarisation de la charte des investissements a réuni acteurs économiques et décideurs à Galaxi, à Bangui. Cet événement, organisé par le projet I-Compete, soutenu financièrement par la Banque mondiale, a été présidé par le ministre du Commerce et de l’Industrie, Thierry Patrick AKOLOZA. Une initiative prometteuse pour renforcer la compétitivité des entreprises et favoriser la création d’emplois dans le pays.
Le projet I-Compete a été lancé à la suite d’une demande formelle du gouvernement centrafricain adressée à la Banque mondiale. Cette initiative vise à répondre à plusieurs défis cruciaux qui entravent le développement économique du pays.
Parmi les problématiques les plus pressantes figure le climat des affaires en République centrafricaine, qui reste préoccupant. Les entrepreneurs font face à des obstacles considérables, notamment en matière d’accès au crédit. Les petites et moyennes entreprises (PME), qui sont souvent le moteur de l’économie locale, éprouvent des difficultés à obtenir des financements nécessaires à leur croissance.
En outre, le projet aborde la question de la gouvernance au sein des PME en RCA, un enjeu vital pour assurer la transparence et la responsabilité dans la gestion des ressources. La mauvaise gouvernance peut freiner l’innovation et dissuader les investissements, aggravant ainsi la situation économique du pays. Enfin, I-Compete s’attaque également au défi du chômage des jeunes, un problème qui touche une part importante de la population.
Selon le Coordonnateur du projet I-Compete, tous ces défis ont permis premièrement de déterminer l’objectif du projet qui consiste à engendrer des réformes pour faciliter des investissements privés en République centrafricaine et deuxièmement, comment faire pour qu’on puisse accroître l’amélioration de l’octroi de crédit en RCA, d’où la nécessité de rendre opérationnel le fonds national de garantie et d’investissement qui avait été créé en 2020 par le code de PME. Et le troisième défi est de procéder à l’encadrement de nos PME pour qu’elles soient vraiment prédisposées à pouvoir bénéficier des opportunités que le fonds de garantie pourra leur offrir, s’il arrive à être opérationnel, a-t-il déclaré.
Pour le membre du gouvernement, Thierry Patrick AKOLOZA, ministre du Commerce et de l’Industrie, la vulgarisation de cette charte permettra à la RCA de mettre fin à l’importation et pour y parvenir, il faut industrialiser le pays.
Ainsi, le projet I-Compete se présente comme une réponse holistique aux défis économiques et sociaux de la République centrafricaine, avec l’espoir de stimuler la croissance et d’améliorer les conditions de vie des citoyens.
Majesté Melchisédeck MADIAKOA /Vérificateurs communautaires