
Selon les informations qui nous sont parvenues, la ville a été secouée par des détonations inquiétantes, laissant les habitants craindre une attaque de rebelles, tandis que les autorités tentent de rassurer la population face à cette manifestation de mécontentement des militaires.
Ce samedi 15 février, ils ont ouvert le feu en l’air aux alentours de midi jusqu’à 21 heures, provoquant une véritable psychose parmi les habitants de Kouango.
François Djidou, un résident de la ville, a déclaré : « Nous étions en pleine activité lorsque nous avons entendu des tirs d’armes lourdes et légères. À ce moment-là, la population craignait qu’il s’agisse d’une attaque de rebelles. Ce n’est qu’après quelques heures que nous avons été informés qu’il s’agissait des FACA. Depuis hier, les commerces sont fermés et les activités n’ont repris qu’aujourd’hui ; certaines personnes continuent d’éprouver une grande peur».
Cette information a été confirmée par les autorités locales de Kouango, qui appellent la population à garder son calme.
Lambert Boudou, sous-préfet de Kouango, a déclaré : « En effet, hier, les FACA ont tiré en l’air. J’ai immédiatement contacté leur lieutenant afin de comprendre la situation ; il m’a informé qu’il effectuerait une descente dans chaque base pour recueillir les véritables raisons ayant conduit ces éléments à un tel comportement. Nous tiendrons par ailleurs une réunion d’urgence sur la sécurité ce soir afin de rétablir l’ordre. J’exhorte également la population à rester calme ; tout est sous contrôle».
Contacté par la rédaction des Vérificateurs Communautaires, l’État-major des armées a indiqué qu’il se prononcera ultérieurement après avoir rassemblé toutes les informations nécessaires.
Par les Vérificateurs communautaires