
Labia Irène Ivette OUOBA, Représentante de la FAO, entourée de ses plus proches collaborateurs se sont entretenus avec la presse le 18 février 2025 dans un café-média au siège de ladite organisation à Bangui. L’objectif est de mettre en lumière les avancées de l’état d’amélioration de la nutrition en République Centrafricaine.
Cette rencontre a servi de cadre d’échange sur les réalisations de l’organisation 2onusienne en termes d’amélioration de la nutrition en Centrafrique. Les débats étaient principalement axés sur les quatre objectifs principaux de la FAO que sont : les améliorations de la production ; de la nutrition ; de l’environnement et du cadre de vie.
Dans leurs exposés, les experts ont mis en évidence l’approche multisectorielle de cette institution et énoncé ses principales réalisations au cours de ces dernières années. Il s’agit notamment de la formation de 24 enseignants des écoles cibles, de la formation de 123 agents de l’Etat, de la mise en place de 20 jardins scolaires, avec plus de 19054 élèves bénéficiaires et 135 maitres formateurs sur la conduite des CEP.
Ce fut aussi l’occasion de présenter aux professionnels des médias le cadre stratégique de l’organisation qui doit être en adéquation avec les Objectifs de Développement Durable (ODD) et de formuler la contribution de la FAO au Programme National de Développement 2024-2028 de la République centrafricaine.
Les experts de l’organisation ont fait mention des priorités du gouvernement ainsi que du soutien de la FAO face aux enjeux de la nutrition. Ils ont également évoqué les prochaines étapes de la FAO en ce qui concerne les formations de 40 maitres parents dans les écoles ciblées, de 40 associations de parents et de 20 clubs d’hygiène, mais aussi des dotations en kits d’hygiène et intrants agricoles. Ceci dans le cadre de l’implémentation de nouvelles techniques scolaires de la FAO dans les préfectures de la Nana-Gribizi et de l’Ouham.
Sur la période de Septembre 2023-Février 2024, 5 sous-préfectures et la ville de Bangui se trouve en phase 1 (acceptable) selon la classification des phases de malnutrition aigüe ; 52 sous-préfectures en phase 2 (alerte) ; 11 sous-préfectures en phase 3 (sérieuse) et 1 sous-préfecture+ 1 camp de réfugier en phase 4 (critique).
En ce qui concerne les données projetées de la période de Mars à Aout 2024, 14 sous-préfectures et la ville de Bangui était en phase 2 selon le même indicateur ; 49 sous-préfectures en phase 3 et 6 sous-préfectures + 1 camp de réfugiés en phase 4.
A en croire les experts, le taux actuel de malnutrition en Centrafrique est de 5% contre 7,4% en 2023 tandis que celui de la malnutrition chronique est de 37,4% contre 40% dans les années précédentes. Ces chiffres témoignent des avancées significatives dans l’amélioration de la nutrition.
Selon Labia Irène Ivette OUOBA, cette rencontre ouvre la voie à une nouvelle collaboration entre son institution et les médias en vue d’en vulgariser les actions. Elle a également saisi l’occasion pour exhorter les professionnels des médias à faire des suggestions d’actions à mener afin d’améliorer les conditions de vie des populations.
vérificateurs communautaires