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Le 17 avril 2025, NGBAGALET Arnold Esatis, Coordonnateur du Festival International Slam d’ici, a rencontré des professionnels des médias pour discuter des préparatifs de la deuxième édition de cet événement, prévue du 19 au 22 juin à Bangui.

Dans un contexte de préparation aux élections locales, législatives et présidentielles à venir, le Festival international slam d’ici vise à renforcer les liens de solidarité entre les communautés. Les organisateurs souhaitent utiliser l’art et la culture comme vecteurs d’expression et d’échanges sur des thèmes sensibles de la vie socio-politique. L’objectif est de rassembler et de sensibiliser le public centrafricain autour de valeurs telles que la nécessité d’élections libres, transparentes et crédibles.

Sous le thème principal « L’Art comme vecteur de la tolerance en période électorale », cette deuxième édition du festival ne se limite pas à un simple événement festif. Elle revêt une importance cruciale dans le processus de sensibilisation au bon déroulement des élections en Centrafrique.

Après une première édition en décembre 2024, centrée sur « Bangui au cœur du slam », la deuxième édition introduira une dimension novatrice avec une formation en blogging et en podcast artistique destinée à une vingtaine d’artistes de diverses disciplines. Cette formation visera à renforcer les capacités des artistes centrafricains, à favoriser le réseautage et à leur permettre de communiquer sur leurs carrières via les nouvelles technologies de l’information.

Un autre point fort du festival sera la participation de slameurs internationaux, qui partageront leurs expériences et talents avec les artistes locaux. Cette initiative mérite un soutien accru, notamment de la part du ministère de la Culture, pour promouvoir le paysage artistique centrafricain.

Le festival accueillera des slameurs africains de renommée internationale, tels que le Tchadien Croque-mort, président de la Coupe d’Afrique du Slam Poésie (CASP), ainsi que l’Algérienne Mariem, la Marocaine Fatine, la Camerounaise Lydol, le Congolais Do Nsosseme et l’Ivoirienne Amee. Tous sont des figures emblématiques de festivals similaires dans leurs pays respectifs.

Cependant, pour garantir le succès de cet événement, des ressources matérielles et financières doivent être mobilisées. Au regard des difficultés rencontrées lors de la première édition, dues à des problèmes de financement, les promoteurs du festival sollicitent le soutien du gouvernement, des partenaires et de la population pour faire de cette initiative un succès.

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