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Dans le but de préparer la nouvelle rentrée scolaire, certains élèves de Bangui, la capitale centrafricaine, transforment la période de vacances, qui pourtant est un moment de repos, en une occasion de se lancer dans les activités génératrices de revenus.

Chaque congé académique, les marchés de la place sont envahis par les élèves déguisés en commerçant. Ils s’engagent dans des petits commerces, selon le financement et les conseils reçus de leurs parents : « Je suis orphelin de père. C’est ma mère qui s’occupe de moi. Je vends pour préparer la nouvelle rentrée scolaire. », a déclaré Joseph ALEREMO, un élève vendeur d’œufs rencontré au marché central de Bangui.

Dans certaines familles, l’initiation au commerce est une manière d’inculquer aux enfants le sens de la responsabilité. C’est le cas d’Esther, une vendeuse de maïs : « C’est ma mère qui m’a initiée en entrepreneuriat pour que je sois en mesure de subvenir à mes besoins à son absence. Je vends seulement en période de vacances ».

Quant à Alexandrine ORONGAÏ, une mère de famille, il est important que les élèves puissent exercer des petits commerces afin d’aider les parents : « J’encourage les élèves qui bossent pendant les moments de repos, car rester inutilement à la maison n’est pas bon, mais il faut qu’ils sachent que l’école est l’avenir ».

Bien que faire des petits commerces pendant les vacances soit une bonne initiative, cela pourrait également entraîner à des risques tels que la déperdition scolaire et la délinquance juvénile, surtout si les parents abandonnent leurs enfants à la merci du marché. Il est crucial de les accompagner dans cette démarche.

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