BANGUI : Quand l’électricité devient un luxe pour les habitants de Combattant
MMajeste 
Dans la capitale Centrafricaine, notamment à combattant situé dans le 8e arrondissement, le problème d’électricité devient de plus en plus aigüe depuis plusieurs années. Ce phénomène est clairement un grand défi à relever.
Alors que certaines localités de Bangui ont de l’électricité en permanence, d’autres vivent dans l’obscurité. Tel est le cas du quartier combattant et ses environs. Une situation qui impacte négativement la vie socioéconomique de sa population.
Sandrine BAFOU, une habitante de la localité fait part des difficultés qu’ils rencontrent au quotidien: « Nous avons vraiment des problèmes d’électricité dans notre secteur (Ngongono 6). Mais ce qui est bizarre, c’est que non loin de chez nous à partir de l’UCATEX en allant vers le croisement 8e, il y’a de l’électricité 24/ 24. Cependant, on nous envoie l’électricité de 21h à 6h et pire encore, nous restons souvent dans l’obscurité pendant 2 jours. Pourtant c’est grâce à l’électricité que vivent certains ménages. »
Afin de charger leurs batteries, les habitants de ce secteur sont parfois obligés de se déplacer dans d’autres localités. Boris Vianney BAMAKRE, se plaint de l’absence du réseau électrique dans la localité de Bala, située derrière l’aéroport : « Ici nous vivons dans une énorme précarité électrique. Pour charger nos batteries, nous sommes contraints de nous rendre dans d’autres quartiers. Il y a 3 mois, les poteaux électriques ont été plantés dans le quartier, mais plus personne ne s’est présentée pour continuer le travail. Nous avons l’impression d’être oubliés par les autorités de notre pays. »
Toutefois d’autres abonnés de l’Energie Centrafricaine critiquent le temps accordé en leur faveur et de l’état des installations dans ce secteur « Dans une semaine, on ne peut avoir accès à l’électricité que 4 à 5 fois. Ce problème est dû à la vétusté des matériels, telle est toujours la réponse de l’ENERCA. Et pourtant d’autres en ont. Tous les poteaux sont pourris et je suis obligé de remonter les miens par mes propres moyens. Pourtant je paie ma facture » a déclaré NAMBOBONA Rodrigue Ismaël.
Malgré les efforts déployés par le gouvernement pour alimenter la ville de Bangui et ses périphéries, beaucoup reste à faire non seulement à combattant mais aussi dans d’autres quartiers de la capitale.
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