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La situation sur l’axe Oundago-Batangafo, en Centrafrique, est devenue préoccupante. La route, en état de dégradation avancée, entrave sérieusement la circulation des biens et des personnes, ce qui a un impact direct sur les activités commerciales de la ville de Batangafo.

Depuis plusieurs mois, les commerçants locaux font face à des difficultés croissantes pour acheminer leurs produits. Les conditions de circulation se sont détériorées au point que de nombreux transporteurs hésitent à emprunter cette voie, redoutant les pertes et les dommages que leurs marchandises pourraient subir.

Les conséquences se font sentir dans les marchés, où les prix des denrées alimentaires et des biens de consommation augmentent en raison de la rareté des approvisionnements.Les entrepreneurs de Batangafo, qui dépendent de la fluidité des échanges pour maintenir leurs activités, expriment leur frustration face à cette situation. « La dégradation de la route rend tout plus compliqué. Les marchandises arrivent en retard, et parfois, elles n’arrivent même pas », déplore un commerçant local.

Cette crise logistique a également des répercussions sur l’emploi, car les petites entreprises, déjà fragilisées, peinent à survivre dans un contexte où le pouvoir d’achat des consommateurs s’amenuise.

En outre, cette situation aggrave l’isolement de Batangafo, limitant l’accès aux marchés extérieurs et réduisant les opportunités d’échanges. Les acteurs économiques locaux appellent donc les autorités à intervenir rapidement pour restaurer l’axe Oundago-Batangafo. Ils soulignent que la réhabilitation de cette route est cruciale non seulement pour relancer les activités commerciales, mais aussi pour favoriser le développement socio-économique de la région.

Sans une amélioration significative de l’infrastructure routière, Batangafo risque de s’enfoncer dans une crise économique, affectant non seulement les commerçants, mais l’ensemble de la population locale qui dépend de ces échanges pour sa survie.

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